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Lune : qui veut sa part du croissant ?

Chaire Article publié le 25 avril 2024

France Culture, le 16 avril 2024 – Reportage réalisé par Céline Loozen

Après l’essoufflement de la course à l’espace du siècle dernier, la Lune est de nouveau au cœur des enjeux spatiaux internationaux. Quelles sont les raisons de cet engouement renouvelé pour le seul satellite naturel de la Terre ?

Le traité de l'espace de 1967 pose des valeurs d'universalisme, comme son principe premier :
la liberté d'exploration et d'utilisation de l'espace. - NASA/APOLLO 11

Avec

  • Philippe Achilleas : Professeur de droit public, directeur de l’Institut du droit de l'espace et des télécommunications à l’Université Paris-Saclay
  • Isabelle Sourbès-Verger : Géographe, directrice de recherche CNRS (Centre Alexandre Koyré), spécialiste des questions de politique de l'espace

On poursuit notre semaine spéciale : « on va s’installer sur la Lune ». Pour ce second épisode : on s’interroge sur les enjeux stratégiques et géopolitiques de ce retour sur la Lune. Qui a le droit d’exploiter les ressources lunaires ?

Chaque fois qu’un pays veut affirmer sa puissance spatiale, la Lune est l’objectif numéro un. La course à la Lune s’accélère et le nombre de pays sur la ligne de départ augmente. Les États-Unis et la Chine ont même l’ambition d’y implanter des bases habitées durables, au pôle sud, là où il y aurait de grandes quantités de glace d’eau. Si la Lune appartient à tous depuis le traité sur l’espace ratifié en 1967 par 136 états - il y a un flou juridique. Aucune loi internationale n’encadre l’exploitation des ressources lunaires. « Huston, on a un problème » ?

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